Etes-vous dépendant à l’approbation des autres ?

Etes-vous dépendant à l’approbation des autres ?

Etes-vous dépendant à l’approbation ?

Etes-vous dépendant à l’approbation des autres ? Osez-vous dire NON à une demande ?

 

Comment devient-on dépendant à l’approbation des autres ?  Pourquoi certaines personnes sont-elles sans cesse en recherche d’approbation et de reconnaissance ?

Elles pourraient passer pour extrêmement serviables, toujours à vouloir satisfaire les moindres désirs des autres.

Plus probablement, elles ne savent ou ne peuvent tout simplement pas dire NON à une demande sans en être extrêmement mal à l’aise.

D’où vient la dépendance à l’approbation ?

Je ne vais pas partir dans de grandes explications, je ne suis pas psy.  Je vais juste aborder quelques notions toutes simples et faciles à comprendre.

Les 3 peurs archaïques

C’est à dire les 3 peurs primitives et universelles : l’impuissance, l’incapacité et l’isolement.

Pourquoi primitives ? Car elles sont liées à notre instinct de survie.

Universelles : elles se retrouvent tant chez les humains que chez les animaux

La survie d'un bébé dépend entièrement de son entourage

Les 3 peurs existentielles qui vont nous accompagner tout au long de notre existence :

 

Incapacité : le bébé dépend entièrement de son entourage pour la satisfaction de ses besoins.

Impuissance : à part pleurer, crier ou faire des risettes pour obtenir ce qu’il désire, le bébé n’a pas de prise sur son environnement.

Isolement : un bébé livré à lui-même ne peut survivre seul.

Les liens d’attachement

Nos premières expériences de vie conditionnent nos comportements d’adulte.

Le psychanalyste John Bowlby et Mary Ainsworth ont mis en évidence 4 types d’attachements en observant l’évolution d’enfants en fonction de leur environnement. La théorie des liens d’attachements permet de mieux comprendre certaines de nos réactions. Par exemple, cette recherche constante d’approbation.

L'enfant ne sait pas comment se positionner par rapport aux attentes de ses parents. Il en résulte de l'insécurité

L’enfant pourrait avoir du mal à se positionner par rapport aux autres.

Par exemple s’il reçoit souvent des messages contradictoires sur ses aptitudes, sur son comportements.

L’un dit « C’est bien !« , l’autre  « T’es Nulle !« . La fillette aide maman :« Oh comme tu es mignonne et gentille« . Puis « Sale gamine » après une bêtise…

Difficile pour l’enfant de naviguer dans cette ambiguïté. On l’a vu, l’instinct de survie prime sur tout le reste. Pour se sécuriser, il pourrait développer un comportement de dépendance à l’avis que les autres ont sur lui. Devenir celui qui essaie de faire plaisir à tout le monde pour obtenir des miettes d’approbation. Et surtout éviter la souffrance d’être mal perçu ou mal jugé.

La théorie Polyvagale

Elle a été développée par Stephen Porges et amenée en francophonie par Ludovic Leroux. J’ai eu le privilège de suivre ses deux formation Xplore et Xpert. Je vous recommande d’ailleurs vivement son livre « Nerf Vague »

Tous nos comportements ont un objectif de survie, une fonction de protection contre un danger. Ce danger peut être réel ou seulement perçu comme tel.

Nos émotions d'enfant resurgissent dans la manière de régler certaines situations

Pour éviter la souffrance du rejet, l’insécurité de ce que l’autre pourrait penser de nous si on dit Non, on va utiliser des stratégies d’adaptation.

On va développer des comportements qui nous éviterons cette souffrance qu’on traîne inconsciemment depuis notre petite enfance.

En fait, on manifeste bien souvent des réactions d’enfant face à nos problèmes d’adulte ! 

On a tendance à rejouer les mêmes scénarios…

Réguler son nerf vague

Pour reprendre le contrôle sur nos schémas relationnels et émotionnels, il existe différentes techniques.

La première consiste à apprendre à réguler son nerf vague pour (r)amener un sentiment de sécurité en soi.

Il s’agit de retrouver ce qu’on appelle la flexibilité vagale. C’est à dire la capacité de passer d’un état à un autre de manière fluide. 

Chercher à être aimé pour ce que l'on fait est épuisant à la longue car on ne comblera jamais ce besoin profond de cette manière

Faire plaisir, être serviable, généreux, dévoué, gentil, conciliant, drôle etc …. De magnifiques qualités et valeurs auxquelles je tiens beaucoup !

Mais …« Faire »… parce qu’on n’ose pas dire NON… C’est inconsciemment essayer de combler un besoin d’amour, de reconnaissance et d’approbation…

Cette sensation d’insécurité se travaille en régulant son nerf vague ! 

Dire NON à une demande, en état de sécurité intérieure, ça passe facile. Alors que dire OUI en pensant NON, l’autre va le ressentir et  ne vous rendra qu’à peine une miette de reconnaissance et de gratitude.

A force de s’adapter et se sur-adapter, on finit déçu-e et épuisé-e !!

Je vous mets le lien vers la courte vidéo explicative sur le fonctionnement du système nerveux autonome. 

Vous en trouverez de nombreuses autres sur YouTube, je vous ai mis celle issue de mon cours avec Ludovic Leroux, conférencier et formateur à la Pleine Confiance